“Le sport ? Très peu pour moi.”
Cette phrase, beaucoup de gens la prononcent, la revendiquent sans honte… souvent avec de bonnes raisons. Mauvais souvenirs d’école, douleur, ennui, complexes : on peut détester le sport, et c’est parfaitement légitime. Mais parfois, la santé impose de bouger : pour prévenir ou soulager des douleurs, faire face à une maladie chronique, sortir d’un burn-out, améliorer son souffle ou sa mobilité.

Alors, comment faire quand on doit se mettre au sport mais qu’on n’en a aucune envie ?

Bonne nouvelle : le sport santé n’a rien à voir avec les séances de torture, la quête de records ou les coachs qui crient. Il offre une autre voie, douce, respectueuse et progressive. Une voie pour bouger sans pression, à son rythme, et enfin faire la paix avec son corps.

Le rejet du sport n’est pas une paresse. Il est souvent le fruit d’expériences négatives :

  • Des souvenirs d’école où il fallait courir devant toute la classe, parfois sous les moqueries,
  • Des complexes physiques ou une gêne à se montrer en mouvement,
  • Des douleurs, de la fatigue, une impression d’échec,
  • L’image d’un sport associé à la performance, la douleur, la transpiration à outrance…

Résultat : des adultes convaincus que le sport n’est pas fait pour eux. Et pourtant, leur corps aurait besoin de bouger.

Le mouvement n’est pas une punition. C’est une fonction vitale du corps humain. Sans lui :

  • les articulations se raidissent,
  • les muscles fondent,
  • le moral baisse,
  • la fatigue s’installe.

Bouger, c’est stimuler le cœur, le cerveau, la respiration, la digestion…
C’est aussi réduire les douleurs chroniques, améliorer le sommeil, lutter contre le stress et l’anxiété.
Et bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire d’aimer le sport pour bénéficier du mouvement.

Le sport santé, c’est le contraire du sport de compétition.
C’est une pratique :

  • douce, progressive, personnalisée,
  • orientée vers le mieux-être, pas la performance,
  • accompagnée par un coach formé à l’écoute, à l’adaptation, au respect des limites de chacun.

Concrètement, cela peut être :

  • des exercices de mobilité douce,
  • de la respiration active,
  • de la marche lente,
  • des séances d’assouplissement, de renforcement léger ou de relaxation dynamique.

Ici, pas d’humiliation, pas de course contre la montre, pas de miroir géant. Juste vous, votre corps, et un coach qui vous guide avec bienveillance.

Comment apprivoiser le mouvement quand on déteste bouger ?

Quelques astuces pour commencer :

  • Commencer petit : 5 minutes de marche, quelques étirements au réveil, bouger sur de la musique.
  • Choisir un cadre rassurant : chez soi, en plein air, avec un professionnel ou un proche.
  • Faire du mouvement un moment agréable : marcher au téléphone, danser dans la cuisine, faire du jardinage.
  • Se récompenser : noter ses progrès, se féliciter, ressentir les bienfaits petit à petit.
  • Être indulgent avec soi-même : on n’a pas besoin d’aimer ça, on a juste besoin d’en retirer du mieux-être.

Vous n’aimez pas le sport ? Parfait. Vous n’avez pas à l’aimer. Mais vous méritez de vous sentir bien dans votre corps, de le rendre plus mobile, plus vivant, plus serein. Avec le sport santé, vous pouvez bouger à votre façon, à votre rythme, sans jamais vous sentir jugé·e. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, vous ne direz plus “Je déteste le sport”, mais “J’ai trouvé ma façon à moi de bouger”.

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