Une journée de ski, ce n’est pas seulement quelques descentes : c’est du froid, du dénivelé, de l’altitude, des vibrations, un matériel rigide, des charges musculaires inhabituelles… bref : un cocktail idéal pour la fatigue.
Pour profiter de votre séjour sans vous épuiser, la récupération entre deux journées est aussi importante que la préparation physique.
Une bonne récupération, c’est moins de douleurs, moins de fatigue, moins de risques de blessure… et surtout beaucoup plus de plaisir sur les pistes.
Voici les 7 piliers d’une récupération efficace, validés sport santé.
Faire une vraie “sortie de piste” : décompression de fin de journée
Après la dernière descente, ne retirez pas tout de suite vos chaussures pour vous écrouler au bar.
Prenez 5 minutes pour :
- marcher tranquillement,
- relâcher les jambes,
- mobiliser hanches et chevilles,
- respirer profondément.
Pourquoi ?
Parce que la fin de journée concentre les blessures : muscles froids, réflexes plus lents, fatigue générale.
Cette “transition” évite les coups de froid articulaires et facilite l’évacuation des tensions.
Boire… beaucoup plus que vous ne pensez
Altitude + froid = déshydratation cachée.
Votre corps perd de l’eau sans que vous ne vous en rendiez compte.
Or, un muscle déshydraté, c’est
- plus de courbatures
- une récupération plus lente
- des tendons plus sensibles
- un risque de blessures
Objectif : un grand verre d’eau en arrivant, puis boire régulièrement jusqu’au dîner.
Le soir : eau + tisane = combo gagnant.
S’étirer ? Oui… mais doux, lent, léger
Les étirements utiles après le ski ne cherchent pas à “gagner en souplesse” :
ils visent à desserrer le système, pas à pousser.
5–7 minutes suffisent :
- quadriceps (doucement),
- fessiers,
- mollets,
- bas du dos,
- adducteurs.
Astuce :
pas de tension, pas de maintien forcé.
On reste dans la sensation agréable, jamais dans le tiraillement.
Mobilité du lendemain : le rituel 3 minutes
Avant de remettre les chaussures le lendemain, réveillez le corps :
- 10 cercles de cheville
- 10 cercles de genoux
- 10 cercles de hanches
- 10 flexions douces
- 10 montées sur demi-pointes
Cette mini-routine réduit jusqu’à 50 % le risque de “raideurs du matin” qui perturbent les premiers virages.
Manger pour recharger (pas pour alourdir)
Le ski est très énergivore.
On pense “raclette”, “fondues”… mais le corps a surtout besoin de :
- féculents (riz, pâtes, pommes de terre),
- protéines (poissons, œufs, poulet),
- légumes (pour les minéraux),
- un peu de matières grasses de qualité (noix, huiles, fromages raisonnables).
Oui, la raclette fait plaisir.
Mais pas tous les soirs — sous peine d’alourdir la digestion, donc de susciter de la fatigue, donc d’avoir les jambes molles le lendemain.
Le sommeil : votre meilleur outil de récupération
Le ski + le froid + l’altitude = charge importante pour le système nerveux.
Le sommeil est votre meilleure assurance.
Objectif : 7h30 à 8h30, même en vacances.
Aide bonus :
- douche chaude avant de dormir
- chambre légèrement fraîche
- éviter l’alcool tardif (il perturbe la récupération musculaire et le sommeil profond).
Le “jour light” : la stratégie anti-fatigue des skieurs intelligents
Si vous partez une semaine, prévoyez un jour plus doux :
- pistes vertes/bleues,
- ski le matin seulement,
- après-midi balnéo, marche douce ou sieste.
Résultat :
👉 vous tenez la semaine entière
👉 au lieu de finir épuisé·e dès le mercredi
Les skieurs qui progressent et se font plaisir sont ceux qui savent lever le pied avant d’être crevé.
En résumé
Bien récupérer entre deux journées de ski, c’est :
✔ s’hydrater généreusement
✔ bouger doucement après les pistes
✔ faire quelques étirements légers
✔ réveiller le corps le matin
✔ manger pour recharger, pas pour alourdir
✔ dormir suffisamment
✔ prévoir un jour “light”
Le ski, c’est du plaisir.
Et la récupération… c’est ce qui permet de profiter de chaque descente sans se blesser.
Vous désirez en savoir plus ? N’hésitez pas à me contacter au plus vite !
