Quand l’hiver arrive, la question n’est pas seulement : “Comment rester motivé·e ?”
C’est aussi — et surtout — : “Quand est-ce que je bouge dehors, et quand est-ce que je bascule en intérieur ?”
Parce qu’en sport santé, la première règle est simple : on bouge, oui… mais jamais au détriment de sa sécurité ou de son corps. L’idée n’est pas d’être héroïque, mais intelligent·e.
Voici les trois signaux à connaître pour savoir quand opter pour une séance indoor au lieu de sortir.
Spoiler : c’est du bon sens, mais ça change tout.
Verglas, obscurité totale : quand le sol constitue un vrai risque
L’hiver lyonnais (ou ailleurs) peut être très trompeur : une rue humide à 18h peut devenir une patinoire à 21h. Un trottoir mal éclairé peut cacher un nid-de-poule ou une plaque glacée.
Voici les situations où on privilégiera automatiquement l’indoor :
- trottoirs glissants, gelés ou verglacés
- rues très sombres
- zones mal éclairées ou isolées
- escaliers humides
- vent + pluie + froid combinés
- trajet non sécurisé.
Dans ces cas : stop. On ne sort pas.
On remplace par :
- un circuit escaliers (à l’intérieur du bâtiment),
- 10–15 minutes de marche dans un espace couvert,
- un petit circuit dans le salon,
- un combo mobilité + renforcement léger.
Le but n’est pas de se priver de mouvement, mais d’éviter les chutes. Une blessure mettra vos progrès sur pause pendant des semaines — autant ne pas s’y risquer.
Pollution hivernale : adapter plutôt que renoncer
L’hiver est la saison idéale pour les pics de pollution, notamment en ville.
Entre inversion thermique, trafic augmenté et absence de vent, l’air peut devenir irritant pour les voies respiratoires.
Quand l’indice grimpe :
- évitez les axes routiers aux heures de pointe,
- ne courez pas près des grands boulevards,
- privilégiez les moments milieu de journée quand les particules se dispersent davantage,
- ou passez carrément en indoor.
À l’intérieur, vous pouvez :
- marcher dans les couloirs ou galeries commerciales,
- faire des montées d’escaliers,
- suivre une séance douce à la maison,
- pratiquer respiration + mobilisation articulaire.
L’objectif : protéger vos poumons, tout en maintenant votre régularité.
Le sport santé n’est pas un défi contre les éléments, mais une alliance avec votre environnement.
Fatigue, virus, baisse de forme : écouter son état réel
L’hiver arrive, avec son lot de petites fatigues, rhumes, coup de froid, nuits courtes, résistance diminuée…
Dans ces moments-là, sortir dans le froid n’aide pas. Ce dont votre corps a besoin, c’est de douceur.
Les signes qui indiquent un basculement indoor :
- fatigue profonde,
- sensation d’être “à plat”,
- début de rhume,
- courbatures inhabituelles,
- sommeil perturbé,
- manque d’énergie marqué.
Dans ces cas, on ne force pas, mais on ne coupe pas non plus tout mouvement.
On remplace la sortie par une séquence ultra douce :
- respiration lente (cohérence 365),
- mobilisation articulaire,
- étirements très doux,
- marche légère dans l’appartement,
- 10 minutes de routine “sensation”.
L’idée n’est pas d’ignorer le corps, mais de l’écouter.
Le mouvement facile favorise la circulation, la récupération, le sommeil… tout en respectant la fatigue du moment.
En résumé : bouger oui, mais jamais n’importe comment
Basculer en indoor n’est pas un échec.
C’est un choix intelligent, une compétence d’autonomie, un signe de maturité dans la pratique.
Rappelez-vous :
- Verglas ou obscurité → indoor immédiat
- Pollution → adapter l’horaire et les lieux
- Fatigue/virus → routine douce plutôt que sortie
Ce n’est pas parce qu’on ne sort pas qu’on ne progresse pas.
C’est grâce à ces bascules intelligentes qu’on reste régulier·ère tout l’hiver… et qu’on arrive au printemps en pleine forme.
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